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La prophylaxie en aquariophilie est un concept incluant à la fois la prise de conscience du risque pathogène aquariophile constaté ou prévisible & la réponse sanitaire ou médicale adaptée à ce risque. C'est donc est l'ensemble des mesures visant à empêcher l'apparition, la réapparition et la propagation de maladies dans l'aquarium.
Bien entendu une connaissance, même succincte des maladies courantes et de leurs symptômes est indispensable pour une bonne prophylaxie.
En prophylaxie il existe plusieurs niveaux de prévention, ayant des buts différents en fonction du stade pathogène. Les niveaux de prévention sont moins nombreux en aquariophilie qu'en médecine, pour autant ils sont bien définis.
Cette prophylaxie a pour unique but de prévenir et d'empêcher l'apparition d'une maladie sur un poisson & dans l'aquarium en général. En voici les moyens:
La quarantaine d'un poisson consiste en sa mise à l'écart avant son introduction définitive dans l'aquarium. Le but de la manoeuvre étant de s'assurer que le poisson est sain et non porteur d'agents pathogènes. Plus la quarantaine est longue moins le risque est élevé, une semaine c'est bien, quinze jours c'est mieux. C'est bien entendu la première mesure en termes de prévention comme d'hygiène. Malheureusement la moins utilisée car elle nécessite un aquarium infirmerie rarement possédé par les aquariophiles.
Les revendeurs de poissons exotiques et à fortiori les grossistes importateurs sont tenus de posséder des batteries d'aquarium "d'infirmerie". Selon le degré de sérieux du professionnel et ses compétences techniques en matière de prophylaxie, une quarantaine est observée ou non.
Toujours est-il que le responsable du poisson est celui qui le maintient. Donc l'aquariophile dés lors qu'il prend possession de son nouveau poisson. Posséder un aquarium de quarantaine n'est pas un luxe, d'autant qu'il sert aussi de bac hôpital. Son volume n'a pas besoin d'être important (10 à 20 litres), les traitement étant dosés en fonction de ce dernier. De la même façon le décor doit être minimaliste voir inexistant, pas de substrat, pas de plantes, pas de décors artificiels ou naturels; juste l'ajout de quelques branches de Cabomba sp. évitera au poisson de stresser lors de la quarantaine. Quand à son équipement il doit être réduit à sa plus simple expression: Une résistance thermostatée et un petit filtre intérieur. Inutile de faire tourner l'aquarium de quarantaine en permanence, le remplir de l'eau de l'aquarium de destination des poissons suffit. Cela présente aussi l'avantage de ne les acclimater qu'à une eau. Bien entendu la température doit être calée sur celle de l'aquarium définitif du poisson.
Quand vous prévoyez l'acquisition de nouveaux poissons, commencez par la mise en eau de votre aquarium de quarantaine, ne faites jamais d'achat d'impulsion quand il s'agit d'animaux quels qu'ils soient.
Cette notion a pour but d'évaluer les risques pathogènes en fonction des circonstances et des conditions de maintenance d'un poisson. Un choc thermique accidentel, un choc osmotique, une situation de stress sont autant de facteurs à risque pour les poissons. Connaître risque c'est pouvoir appliquer une réponse prophylactique adaptée rapidement.
Par exemple lorsque l'on acclimate un poisson à une nouvelle eau, il existe un risque de choc thermique comme osmotique. La réponse prophylactique à ce risque est une acclimatation en douceur. Connaissant les maladies associées à ces risques, l'aquariophile peut aussi traiter l'aquarium de quarantaine de manière préventive (conditionneur d'eau anti-stress, protection de la muqueuse et des branchies; traitement anti-points blancs).
L'évaluation des risques ne se fait évidemment pas qu'au moment de l'introduction de nouveaux poissons, mais à chaque événement perturbant la vie des poissons (reproduction, concurrence alimentaire, accident type "je saute de l'aquarium et tombe sur le carrelage", etc.).
Le principe de l'immunisation est de renforcer les défenses immunitaires des poissons. Pour cela plusieurs méthodes sont ou peuvent être appliquées.
La méthode la plus simple est de nourrir les poisson avec une alimentation variée incluant autant d'aliments frais (vivant, légumes, congelé) que d'aliments secs.
La vaccination des poissons est quand à elle une méthode moins connue:
"Le but de la vaccination est de protéger l'animal, à coût limité avec une totale innocuité et par administration facile, destinée à éviter les manipulations.
Le principe de la vaccination consiste à mettre en contact l'hôte (le poisson) avec un agent pathogène ou une partie constitutive de celui-ci, dont la virulence a été diminuée ou supprimée. Suite à ce contact, l'hôte réagit en synthétisant des protéines biologiquement actives (les anticorps) capables de détruire ou de rendre inopérant le bio agresseur ; non seulement l' animal ne développe pas la maladie mais de plus son système immunitaire aura appris à reconnaître et à neutraliser le pathogène ; ainsi, en cas d'épidémie, l'animal sera-t-il protégé." (Aqualog)
Bref c'est un vaccin comme tous les vaccins. Exception faite que dans le cas des nos amis les poissons la méthode d'administration peut s'avérer difficile à trouver.
Une hygiène de l'aquarium est indispensable pour éviter de favoriser la propagation des agents pathogènes. Celle ci passe par un entretien régulier (pricipalement les renouvellements d'eau) mais aussi par des précautions simples comme l'emploi d'un filtre adapté au volume de l'aquarium et surtout à sa population (on ne risque rien à surdimentionner un filtre, son débit par contre doit convenir aux poissons). L'usage de matériaux de filtration correctes est aussi trés important (renouvellement du charbon, masse filtrante biologique etc.). Un filtre bien dimensionné nécessitera des nettoyages moins fréquents et contribura ainsi à la stabilité des paramètres de l'eau de l'aquarium.
Si l'aquariophile posséde plusieurs aquariums, ils est impératif d'avoir un équipement par aquarium (épuisette, accessoire de nettoyage etc...), afin de réduire les risques de propagation des agents pathogènes. Les poissons ne doivent jamais passer d'un aquarium de maintenance à un autre sans acclimation et si possible passage par l'aquarium de quanrantaine.
Eviter les maladies dans un aquarium c'est d'abord une bonne connaissance des principaux vecteurs de maladie. Ils peuvent être de différentes natures et parfois liés les uns aux autres de façon directe ou indirecte. Faire cohabiter différentes classes comme des invertébrés avec des vertébrés, peut être facteur de risques. Certaines moules d'eau douce comme les Anodontes sont par leur mode de reproduction un vecteur du Glochidium (parasite larvaire). Les escargots aquatiques, les plantes peuvent être des vecteurs directes ou indirectes de parasites.
la prévention aquariophile secondaire vise à réduire la gravité d'un problème de santé, notamment par le dépistage précoce, le dépistage, la prise en charge par un bon diagnostique et le traitement de la maladie.
Le dépistage d'une maladie ne signifie pas son diagnostique, un dépistage précoce permet de constater un risque pathogène.
C'est par l'observation régulière des poissons, de leur comportement et de leur aquarium qu'un dépistage précoce peut être fait. Le dépistage précoce renvoit à la notion d'évaluation des risques. Grâce au dépistage précoce, des mesures de prévention peuvent être prises. Dans certains cas le simple fait d'élever la température de l'eau de quelques degré peut suffire à éviter la maladie.
Le dépistage permet de de valider le fait qu'un poisson est affecté par un agent pathogène. Le plus souvent c'est le comportement du poisson qui trahit la présence d'une maladie. En effet les symptômes visibles ne se déclarent généralement que lorsque la maladie s'installe réellement dans l'aquarium. Toutefois il est important de dépister certaines maladies le plus tôt possible, voir de les traiter le plus tôt possible. Des maladies courantes & bénines comme l'Ichthyophthirius [Maladie des points blancs] peuvent être le départ d'un affaiblissement des défenses immunitaires du poisson et la porte d'entrée à des affections plus sévères.
Seul un bon diagnostique permet d'appliquer le traitement adéquat aux poissons. C'est par l'observation aussi bien du comportement des poissons que de leur aspect physique et de leur environnement ainsi que la découverte de ses causes (stress, choc osmotique etc.) qu'une maladie peut être correctement diagnostiquée.
Notez les symptômes observés avant de vous rendre sur cette page:
Liste des maladies et leurs symptômes.
Pathogène: Se dit d'un agent (bactérie, champignon, germe, parasite...) qui engendre la maladie.
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Références:
AQUALOG | www.aqualog-international.com
Auteur: Emmanuel Delépine